Le 6 novembre 1887

La venue de Sainte Thérèseà la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, 6 novembre 1887

Le dimanche 6 novembre à 9 h, Monseigneur Germain préside, dans la crypte du Sacré-Cœur de Montmartre, la cérémonie d’ouverture du pèlerinage.On assiste à la messe dans la chapelle Saint Pierre, on communie, puis aux accents du Magnificat, la procession se rendit dans l’abside supérieure, alors à ciel ouvert, où l’évêque bénit l’archivolte d’une arcade placée en face de l’autel marial. (Cf article du bulletin du Vœu National de novembre 1887)


« ...Après nous être consacrés au Sacré-Cœur à la Basilique de Montmartre, nous partîmes de Paris le lundi 7 dès le matin...”
(Manuscrit A)

Thérèse Martin mentionne cette visite au Sacré-Cœur, qui fut pour elle avant tout une étape de prière : prière à l’intention de sa cousine Jeanne, consécration au Cœur du Christ…

Elle voulut manifester sa communion avec le grand mouvement de solidarité qui permettait de financer la construction du sanctuaire en envoyant, dès son retour à Lisieux, son bracelet en or pour qu’il serve à la confection du grand ostensoir des fêtes. Ce geste exprime bien le désir de Thérèse de veiller jour et nuit près de Jésus-Hostie.
Elle se souviendra de la Basilique du Sacré-Cœur, la mentionnant dans sa « récréation pieuse » sur Sainte Jeanne d’Arc.

Le « lieu » thérésien de la Basilique reste l’autel Saint Pierre, à la crypte, situé juste en dessous de l’autel de l’adoration. Une plaque et des photos invitent pèlerins et visiteurs à marcher aujourd’hui avec Thérèse sur la voie de l’amour, à la rencontre du Christ.

« O Jésus ! que ne puis-je dire à toutes les petites âmes combien ta condescendance est ineffable… je sens que si par impossible tu trouvais une âme plus faible, plus petite que la mienne, tu te plairais à la combler de faveurs plus grandes encore, si elle s’abandonnait avec une entière confiance à ta miséricorde infinie…. »
(Manuscrit B, 5v°)

L’accueil des reliques de Sainte Thérèse, dans les lieux mêmes où elle a commencé son chemin de sainteté, est un temps de grâce pour remercier le Seigneur de ses merveilles, Lui confier nos intentions de prière par l’intercession de celle qu’Il a choisie pour nous guider sur la voie de l’amour, et avancer nous-mêmes avec confiance vers la sainteté.

Grand reliquaire de Sainte Thérèse
- Extrait du YOUCAT*, Catéchisme de l’Eglise catholique pour les jeunes
(*disponible à la librairie de la Basilique).