Saint Jean XXIII (1881–1963)

Au moment où je risque d’être submergé,
Jésus, marchant sur les eaux, vient à ma rencontre en souriant pour me sauver.
Je voudrais Lui dire avec Pierre :
« Éloignez-vous de moi, Seigneur, car je suis un pécheur »,
mais je suis devancé par la tendresse de son Cœur
et par la douceur de ses Paroles :
« N’aie pas peur ».

Oh ! Je ne crains plus rien à côté de Vous !
Je repose tout contre Vous ; pareil à la brebis perdue,
j’entends les battements de votre Cœur ;
Jésus, je suis à Vous une fois de plus, à Vous pour toujours.
Avec Vous je suis vraiment grand ; sans Vous je ne suis qu’un faible roseau,
mais appuyé à Vous je suis une colonne.

Je ne dois jamais oublier ma misère, non pour trembler sans cesse,
mais pour que, malgré mon humilité et ma confusion,
je m’approche de votre Cœur avec toujours plus de confiance,
car ma misère est le trône de votre Miséricorde et de votre Amour.
Ainsi soit-il.

Saint Jean XXIII Prière

Son passage à la basilique

Angelo Roncalli, le futur pape Jean XXIII fut nonce apostolique en France du 1er janvier 1945 jusqu’à son installation comme patriarche de Venise en 1953. Durant sa difficile mission d’apaisement de l’Église de France à l’issue de la seconde guerre mondiale, il vient prier et célébrer la messe à de multiples reprises dans la basilique du Sacré-Cœur, notamment les 31 décembre pour chanter le Te Deum.

Sa vie en quelques mots

Le 25 novembre 1881, Angelo Giuseppe Roncalli voit le jour à Sotto il Monte, en Lombardie, dans une famille de métayers. Cet élève brillant entre au séminaire à douze ans et est ordonné prêtre en 1904. Aumônier des armées durant la Grande Guerre, ses fonctions le rapprochent ensuite du Vatican. Angelo Roncalli se distingue par ses talents de diplomate, rôle qu’il exerce en Bulgarie, en Turquie, puis en France durant la Seconde Guerre mondiale. En 1953, il est nommé cardinal et patriarche de Venise. Le 28 octobre 1958, à l’âge de 76 ans, Monseigneur Roncalli succède, sous le nom de Jean XXIII, au pape Pie XII. Fin diplomate, il est médiateur entre les États- Unis et l’URSS lors de la crise de Cuba en 1962. Il reste le plus connu pour avoir décidé l’ouverture du Concile Vatican II (1962-1965). Par ses réformes modernes, celui qui ne devait être qu’un pape de transition marque l’Église catholique. Il est surnommé affectueusement « Le bon pape Jean ». Il fut béatifié par le pape Jean Paul II en l’année 2000, puis canonisé en 2014.