Vocation de la Basilique

La Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, Sanctuaire de l’Adoration eucharistique et de la Miséricorde divine

Ce qui nous réjouit, c’est de voir ouvert, non seulement sur la ville de Paris, mais sur l’Europe et sur le monde, le signe de la Miséricorde divine qui est exposé en cette basilique, dans le Saint Sacrement, perpétuellement vénéré, adoré et perpétuellement sollicité, imploré pour renouveler le cœur des hommes. » Cardinal André Vingt-Trois

Construite entre 1875 et 1914 sur le « mont des martyrs », au lieu même où saint Denis et les premiers chrétiens de Paris versèrent leur sang pour leur foi (au milieu du IIIe siècle), la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre se présente à nous comme un signe d’espérance. En l’apercevant, chacun peut se dire : « Ici, le Seigneur est présent. Ici, quelqu’un prie pour moi. »

Ce sanctuaire a été voulu, à l’origine, par le vœu de deux jeunes pères de famille qui, en 1870, en des temps particulièrement difficiles, ont souhaité dire leur confiance, leur foi dans le Christ malgré les épreuves, leur amour à ce Cœur Sacré, transpercé, d’où jaillissent l’eau et le sang de la vie divine. Ils ont voulu que soit inscrit dans la pierre, dans un sanctuaire, cet acte de confiance et de foi. Ils ont voulu que ce sanctuaire soit le signe, la présence de l’amour, de la Miséricorde de Dieu pour tous les hommes.

Ainsi, assez rapidement au cours de la construction, il y a maintenant plus de 130 ans (1er août 1885), alors que la basilique n’était pas encore achevée, le Corps du Christ dans le Très Saint Sacrement a été adoré sans interruption, pour l’Eglise et le monde. Et cette grande chaîne de prière, d’adoration, d’intercession, se poursuit.

Ici, jour et nuit, le Corps du Christ est offert, tourné vers la grande ville, Paris, vers le monde, vers chacun d’entre nous.
Aujourd’hui encore, qui que nous soyons, le Christ nous attend : il nous ouvre ses bras, il nous ouvre son Cœur, il nous ouvre les trésors infinis de la Miséricorde du Père.

Ce mystère de l’amour du Christ, nous ne sommes pas appelés à le méditer et à le contempler seulement ; nous sommes appelés à y prendre part. C’est le mystère de la sainte Eucharistie, centre de notre foi, centre du culte que nous rendons à l’amour miséricordieux du Christ manifesté dans son Sacré-Cœur, mystère qui est adoré ici nuit et jour, dans cette basilique, qui devient par-là même un de ces centres d’où l’amour et la grâce du Seigneur rayonnent mystérieusement mais réellement sur votre cité, sur votre pays et sur le monde racheté. Méditation de saint Jean-Paul II à la basilique du Sacré-Coeur, 1er juin 1980

Par l’adoration, le chrétien contribue mystérieusement à la transformation radicale du monde. Toute personne qui prie le Sauveur entraîne à sa suite le monde entier et l’élève à Dieu. Ceux qui se tiennent devant le Seigneur remplissent donc un service éminent... (Saint Jean-Paul II)