Recevoir l'indulgence plénière à la basilique du Sacré-Coeur, en dehors du jubilé

L’indulgence est une manifestation concrète de la miséricorde de Dieu qui dépasse les limites de la justice humaine et les transforme. Une indulgence nous dévoile la manière d’agir de Dieu : Il réordonne toute l’histoire, toute notre histoire selon son amour.

L’indulgence plénière est une grâce offerte par Dieu à l’occasion d’une année jubilaire ou lors de démarche spirituelles particulières ou lié à une démarche de pèlerinage dans un sanctuaire. Cette indulgence est réparation, effacement du désordre causé par le péché. L’indulgence a sa source en Dieu. Elle ne se mérite pas. Elle est pur don gratuit de la divine Miséricorde.

Pour l’Eglise, tout péché, même pardonné, entraîne un devoir de réparation de ce qu’il a détruit. La réparation est nécessaire pour accéder à la vie éternelle. L’indulgence est celle du Père pour ses enfants. C’est l’amour qui répare jusqu’aux conséquences des péchés.

Ce mouvement d’amour réparateur a un retentissement dans toute l’église. La conversion des uns aide donc à celle des autres et contribue à réparer les conséquences de leurs péchés, même pour des personnes déjà décédées. C’est ce que l’on appelle « la communion des saints ».

L’indulgence est demandée à travers des exercices de piété, la confession, et la prière aux intentions du Saint Père. Elle est reçue dans la communion des saints qui ne cessent de prier pour que soit accueillie la divine Miséricorde, sur la terre comme au Ciel.

  • Recevoir le sacrement de réconciliation, la confession. Si possible le jour même, ou une semaine avant ou après la démarche.
  • Prier aux intentions du souverain pontife avec un Pater et un Ave Maria, le jour même.
  • Réciter le « Credo ».
  • Participer à l’Eucharistie et communier le jour même.

L’indulgence plénière peut être reçue pour soi ou pour un défunt.

Elle ne peut être acquise qu’une seule fois par jour

L’indulgence plénière est accordée :

  • En la solennité des saint Pierre et Paul (29 juin)
  • Le jour de la solennité du Sacré-Cœur
  • Le 2 août, jour de l’indulgence de la « Portioncule »
  • Une fois dans l’année, un jour au choix du fidèle

POUR CERTAINS TEMPS LITURGIQUES

  • Pour une récitation publique du Veni, Creator le 1er janvier et en la fête de la Pentecôte
  • Les Vendredis de Carême, mais aussi le Vendredi Saint, au fidèle qui, après la communion, récite cette prière devant la représentation de Jésus crucifié,
    « Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en Votre présence ; je Vous prie et Vous conjure, avec toute l’ardeur de mon âme, d’imprimer dans mon cœur de vif sentiment de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m’en corriger ; tandis qu’avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos 5 plaies, ayant devant les yeux ces paroles que déjà le prophète David vous faisait dire de Vous-même, ô bon Jésus : Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os (Ps 21,17- 18).
  • Le Jeudi saint et en la fête du Saint-Sacrement, lors de la récitation du Tantum ergo,
  • Au fidèle qui, le Vendredi Saint, participe à l’adoration de la Croix et la baise au cours de l’office liturgique.
  • Au fidèle qui renouvelle ses promesses baptismales lors de la Vigile pascale ou le jour anniversaire de son baptême.
  • Le 31 décembre, lors d’une récitation publique du Te Deum,

POUR CERTAINES DEMARCHES DE PRIERE

  • Au fidèle qui prend un temps d’adoration devant le St Sacrement ou de la lecture de la Bible pendant plus de 30 minutes
  • Lors de la récitation du Rosaire. La récitation des 5 dizaines doit être sans interruption. A la prière vocale doit s’ajouter la méditation des mystères.
  • Au fidèle qui visite dévotement le cimetière et prie, ne fût-ce que mentalement, pour les défunts entre le 1er et le 8 novembre. Cela concerne les âmes du Purgatoire uniquement
  • Lors d’un chemin de la Croix en se déplaçant de station en station.
  • Au fidèle qui reçoivent pour la 1ère fois la Sainte Communion ou qui assistent aux pieuses cérémonies de la 1ère Communion.
  • Au prêtre qui célèbre avec une certaine solennité sa 1ère messe, et aux fidèles qui assiste avec dévotion à cette messe.
  • Au fidèle qui, avec piété reçoit, fût-ce seulement par radio, la Bénédiction donnée par le Souverain Pontife Urbi et Orbi.